Chroniques lunaires, tome 3.5 : Levana de Marissa Meyer

RESUME :
On va découvrir le passé de Levana, comment est-elle devenue cette femme impitoyable, qui se cache sous son magnétisme, prête à contraindre la terre avec des méthodes ignobles ?

INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 6/10
SCENES CHOQUANTES : 4/10

AVIS :


J’ai mis un peu de temps à lire ce hors série, car je n’avais pas envie de lire que Levana a une enfance qui explique ce qu’elle est devenue, qu’elle était gentille à l’origine et n’est pas responsable de ses agissements contre Cinder. Je ne voulais pas des explications pour justifier ses actes.

Quand on découvre une antagoniste si cruelle, je ne peut accepter un livre qui réduit la responsabilité de ses actes.

Comme pour le reste de la saga, j’avais peur d’être déçue, et absolument pas. Certes, c’est un peu en deçà des 4 tomes principaux

On explique ses motivations et son histoire, mais elle reste un personnage antipathique, qui a fait des choix, parfois pour de bonnes raisons, mais le plus souvent pour des motifs uniquement égoïstes.

On comprends mieux les motivations de Levana, sans pour autant l’excuser ou minimiser ses actes futurs.

Encore une fois, j’ai beaucoup aimé. C’est une saga géniale. BRAVO à Marissa Meyer.

Dégénérescence de Léna Jomahé

RESUME :
Addy est l’héritière du Royaume d’Amérique, mais elle est atteinte d’une maladie mortelle, la Dégénérescence des organes vitaux.

Sa seule chance de survivre : recevoir une greffe, mais pour cela, elle devra prendre la vie d’un autre.

Julian vit dans les bas-fonds de la société, rebelle, il veut renverser la royauté, mais le prix à payer sera peut-être sa vie.

INTRIGUE : 8/10
PERSONNAGES : 8/10
GLAUQUE : 2/10

Jeune autrice française, qui a déjà publié plusieurs romans.

AVIS :

J’ai choisi ce livre en lisant la 4ème de couverture, sans connaître l’autrice ni avoir entendu d’autre avis. Je me suis donc lancée, sans savoir à quoi m’attendre, dans ce roman qui dépeint une société où certains jeunes sont touchés par une dégénérescence des organes vitaux conduisant à la mort.

Addy, l’héritière du trône, a déjà vu cette maladie agir et elle sait que sa seule chance de survie est de prendre la vie d’un autre.

Ce questionnement est bien construit, et j’ai beaucoup apprécié le caractère nuancé de cette jeune fille.

En face, il y a Julian, que j’ai adoré. Le personnage est attachant, bien écrit, subversif. Bref le héros idéal.

Evidemment, ces deux là, qui n’auraient jamais dû se croiser, vont devoir par la force des choses, se fréquenter et apprendre l’un de l’autre. Il y a donc aussi des développements sur les rapports entre les différentes strates de la société, ce qui est plus classique, et n’est pas le centre de l’intrigue.

Les personnages se retrouvent devant des choix difficiles, qui peuvent être transposés dans notre société. J’ai adoré m’interroger sur la réaction que j’aurais adopté dans telle ou telle situation.

L’intrigue est bien construite et les rebondissements bien amenés.

J’ai versé ma petite larme et je recommande ce livre.

Je lirai sans hésiter d’autres livres de cette autrice.


Les Langoliers de Stephen King

RESUME :
Quelques passagers d’un avion se réveillent et découvre qu’ils sont les seuls encore présents dans l’avion qui vole sur pilote automatique.

Ils sont aussi les seuls être vivants présents dans cet univers, ou presque, car un bruit étrange, dérangeant, perturbant, terrifiant approche… le bruit de dents des Langoliers.

INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 6/10
PEUR : 3/10

AVIS :

Il y a bien des années, j’avais vu le téléfilm les Langoliers que j’avais beaucoup apprécié, et je l’avais même regardé à plusieurs reprises.
Alors quand j’ai vu ce livre dans ma médiathèque, je me suis dis que ça me rappellerai de bons souvenirs.

J’ai effectivement revenu des scènes du film, car l’adaptation est très fidèle au livre, donc malheureusement (mais ce n’est pas la faute du livre), je n’ai eu aucune surprise pendant ma lecture.

Le livre reste intéressant, et l’imagination de Stephen KING ne cessera jamais de m’étonner. Ce n’est pas son meilleur, il y a quelques longueurs, mais c’est une bonne lecture.

Les descriptions et les personnages sont fouillés. L’écriture est immersive.

Il y a quelques moments un peu effrayant, mais c’est très limité (il nous a habitué à bien pire).

D’or et d’oreillers de Flore Vesco

RESUME :
Lord Handerson serait à la recherche sa future épouse, et pour cela il faut passer un test seule dans son château.

Il faudra passer une nuit dans un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas.

Sadima, femme de chambre, décide de passer le test, et de découvrir les secrets de cette demeure.


INTRIGUE : 5/10
PERSONNAGES 5/10

AVIS :

Je suis très partagée sur cette réécriture originale de la princesse au petit pois.

Je ne conteste pas que l’autrice a une très belle plume, poétique, mélodieuse et pourtant très fluide.

Mais, je suis restée sur ma faim concernant l’histoire. J’avais entendu beaucoup de très bon avis, et je m’attendais à une intrigue incroyable.

Il y a de bonnes idées et le système de magie est intéressant, mais je pense être passée à côté de quelques choses. Il y a certainement des aspects que je n’ai pas compris, car j’ai trouvé l’histoire banale.

J’ai également eu du mal avec Sadima, que je n’arrivais pas à cerner, et le lord Handerson m’a plutôt agacé.

Je retenterai peut-être d’autres ouvrages de cette autrice, mais pour l’instant c’est une lecture mitigée.

Gardiens des cités perdues, tome 1 de Shannon Messenger

RESUME :
Sophie sent qu’elle est différente, elle a une mémoire photographique et entend les pensées des autres.

Mais, elle va découvrir que loin d’être unique, elle fait partie d’un autre univers. Elle se lance à 12 ans dans cette nouvelle aventure pour rencontrer ce monde inconnu et comprendre sa destinée.

INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 7/10
SCENES CHOQUANTES : 1/10

1er tome d’une longue saga de fantastique jeunesse.

AVIS :

L’univers est bien écrit et l’histoire, sans être originale, se démarque des intrigues fantastiques jeunesses.

Certes, on peut encore dire que le livre rappelle Harry Potter. Il y a bien un groupe de jeunes, une héroïne qui découvre sa vraie nature et la magie, et une école de magie.

Mais, l’histoire est bien plus et se détache rapidement de ce carcan pour inventer son propre univers.

C’est une bonne lecture jeunesse, qui sait trouver des idées originales et des rebondissements palpitants pour des enfants.

Je trouve que le gros plus de ce livre est les personnages secondaires, qui ne sont pas effacés et ont leur propre évolution, secret, construction.

Je recommande pour les enfants à partir de 9-10 ans.

La Ville sans Vent, tome 2 : La Fille de la Forêt d’Eleonore Devillepoix

RESUME :
Arka est partie rejoindre les amazones, Lastynax part à sa recherche et Hyperborée est laissé entre les mains de ses ennemis et du froid.

Une guerre latente se prépare entre Hyperborée, le maître des Lémures, les Amazones et les Thémuscyriens.

PERSONNAGES : 7/10
INTRIGUE : 7/10
SCENES CHOQUANTES : 5/10

Dernier tome de cette duologie de fantasy.

AVIS :

J’ai entamé avec plaisir ce second tome, car j’avais beaucoup apprécié le livre 1. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu un peu de mal à retourner dans l’intrigue, mais cela n’a pas durée longtemps.

J’ai retrouvé avec plaisir Arka et Lastynax. Si nous avions essentiellement les points de vue d’Arka et Lastynax dans le tome 1, ici, il y a une narration par de nombreux autres personnages, dont Alcandre, que l’on apprend à découvrir et détester.

L’évolution de l’intrigue est parfois un peu lente, mais l’histoire reste bien écrite et captivante.

Les personnages, leurs réactions et leur sentiment sont bien décrits.

La situation politique et humaine des différentes sociétés est réaliste, même si elle est parfois très choquante. Elle permet non seulement d’apporter des nuances dans le comportement des différents peuples, mais également de questionner l’humain (et donc le lecteur) sur ses réactions en cas de conflit et sur les conceptions politiques.

Je trouve ces développements très intéressants pour un ouvrage plutôt ado – young adulte. Les comportements de certains protagonistes m’ont perturbé, j’avais envie de leur crier dessus tant ils avaient un comportement immonde. Mais, il est certain que personne ne peut savoir la réaction qu’il adopterait en cas de guerre ou de risque pour sa vie. Ces questions sont importantes et bien construites.

J’ai encore beaucoup apprécié de tome. Une duologie validée, et une autrice que je vais suivre.


Chroniques lunaires, tome 4 : Winter de Marissa Meyer

RESUME :

La Princesse Winter est admirée par le peuple lunaire pour sa grâce et sa gentillesse. Cette admiration entretien la jalousie de sa belle-mère, la Reine Levana.

Est-elle simplement la fragile jeune fille qu’elle laisse voir aux autres ?
Pourra-t-elle aider Cinder et ses alliés pour lancer une révolution ?

PERSONNAGES : 8/10
INTRIGUES : 8/10

Dernier tome de la saga principale.

AVIS :

Ce dernier tome revisite avec brio le conte de blanche-neige. Le personnage de Winter est très intéressant avec sa force cachée, son empathie et sa volonté de ne plus utiliser ses pouvoirs.

Ce tome explore à nouveau l’amour et la beauté en dehors des stéréotypes habituelles, ici, une jeune fille avec le visage marqué par les cicatrices, mais qui nourrit l’admiration de son peuple par sa bonté. Une autre sorte beauté que celle classique de la perfection.

Elle est mise en perspective avec la volonté de Levana de maintenir sa jeunesse et sa beauté superficielle, sans âme.

Sa relation avec Jacin (lequel est un poil accassant par moment) est romantique et douce.

J’ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôture magistralement la saga. Les rebondissements sont bien construits, et les personnages ont une évolution intéressante. En effet, j’ai apprécié que chaque personnage soit exploré et pas simplement Cinder.

Je n’ai pas vu les pages défiler, l’écriture est incroyablement addictive.

Je recommande sans hésiter.



Chroniques lunaires, tome 3 : Cress de Marissa Meyer

RESUME :

Cinder est parvenue à s’enfuir accompagné de Scarlet, Wolf, et d’un nouveau compagnon d’aventure, le Capitaine Thorne.

Leur seul espoir pour renverser la reine Levana, est la mystérieuse Cress, emprisonnée dans un satellite depuis l’enfance et avec pour seul compagnon, ses écrans.

PERSONNAGES : 8/10
INTRIGUE : 8/10

AVIS :

La question est de savoir si la saga perd de son attrait. La réponse est clairement : NON.

L’apport des nouveaux personnages amène beaucoup à l’intrigue sans abandonner Cinder, Scarlet (que j’adore), Wolf et un peu Kai (qui reste en retrait).

Le personnage de Cress est bien construit. Cette informaticienne de génie inspirée du conte de Raiponce. L’origine est vite oublié pour construire un personnage certes introvertie, mais attachant et qui sait faire preuve d’altruisme et d’empathie. Il est juste en dessous de Scarlet dans ma liste des personnages préférés de cette saga.

Le Capitaine Thorne est un peu moins attachant, mais il reste bien écrit, et permet d’apporter des personnages un peu plus âgé avec un passé plus fourni.

J’ai aussi beaucoup aimé l’évolution du personnage de Iko, le robot déjanté.

L’histoire est très bien menée, il n’y a pas de temps mort et pas de longueur. Tous les développements visent clairement à l’aboutissement de l’intrigue principale, chaque petit cailloux conduit vers la chute de Levana.

Une très bonne saga.

Chroniques lunaires, tome 2 : Scarlet de Marissa Meyer

RESUME :

On découvre dans ce tome Scarlet Benoit, jeune femme courageuse, qui part à la recherche de sa grand-mère accompagnée du mystérieux Wolf.

Cette enquête va les conduire à croiser la route de Cinder et à poursuivre l’aventure dans la lutte contre Levana, la vicieuse Reine Lunaire.

PERSONNAGES : 9/10
INTRIGUE : 8/10


AVIS :

J’ai craint que le 2ème tome soit en deçà du premier tome, qui avait été un coup de cœur. Mais, c’est tout le contraire, j’ai encore plus aimé cette histoire.

J’ai adoré Scarlet, son caractère, son courage et sa relation naissante avec Wolf.

On revisite cette fois l’histoire du petit chaperon rouge. Comme dans le premier tome, on reprend quelques aspects du conte, il y a des clins d’œil. L’intrigue est bien construite, les détails sont murement pensés.

L’autrice a su créer des intrigues secondaires, en l’espèce la recherche de la grand-mère, qui forme différentes branches de l’histoire principale.

Les personnages restent très attachants, et j’ai beaucoup apprécié l’évolution de l’histoire.

J’ai hâte de lire la suite.

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder de Marissa Meyer

RESUME :

Cinder, est une jeune fille comme les autres, enfin presque, car elle est une cyborg.

A raison de cette condition, sa vie se résume à réparer des robots pour sa famille adoptive, une belle-mère abominable et ses deux filles.

Le destin va lui jouer un tour, lorsqu’elle va croiser la route du prince Kai. Cette rencontre va totalement bouleverser sa vie, mais aussi remettre en cause ses croyances et son destin.

PERSONNAGES : 8/10
INTRIGUES : 8/10

1er tome de la saga à succès de Marissa Meyer.

AVIS :

J’avais vu beaucoup d’avis enthousiaste sur cette saga, et je ne m’étais pas lancée, car le synopsis ne m’inspirait pas grand chose. L’histoire d’une cyborg qui tombe sous le charme d’un prince inaccessible.

Mais, je crois ne jamais avoir eu aussi tort. J’ai dévoré ce livre.

Il s’agit d’une réécriture moderne et innovante du conte de Cendrillon.
Tous les ingrédients du conte sont présents, sans la magie. La méchante belle-mère, la jeune fille exploitée, la belle-sœur invivable, la rencontre qui va changer sa vie.

Mais, il y a tellement plus. L’histoire est remarquablement bien développée, les personnages sont tous attachants.

Le grand plus est l’univers créé par l’autrice. Ce monde des cyborgs, sous catégorie de la société, qui sont comme des esclaves (des humains, qui sont considérés comme des objets). Cette analogie est très bien construite.

Il y a les premiers aspects des considérations politiques et diplomatiques de cette société, les ébauchées de l’intrigue principale, et cette maladie (incurable, dangereuse) qui flotte autour des personnages donnant un suspens supplémentaire. Certes, certains rebondissements sont prévisibles, mais cela n’a absolument pas gâché ma lecture.

Les comportements et réactions des personnages sont réalistes (sous réserve que l’on inclut les codes de cet univers).

La romance est esquissée avec délicatesse, mais ce n’est clairement pas le centre de l’ouvrage.

En résumé, j’ai adoré et lirais très rapidement la suite.

La Ville sans Vent, tome 1 d’Eleonore Devillepoix

RESUME :

Arka est une jeune fille de 13 ans qui traverse les montagnes enneigées pour rejoindre son salut à Hyperborée.

Lastyanax termine sa formation de mage, et doit prétendre au poste de conseiller du souverain, lorsque son mentor meurt dans des circonstances étranges.

Les destins de ces deux êtres vont se heurter, et ils vont s’allier pour découvrir les intrigues politiques, découvrir l’assassin qui rode et éviter une nouvelle guerre.

INTRIGUE : 7/10
PERSONNAGES : 8/10
SCENES CHOQUANTES : 3/10

1er tome de cette duologie de fantasy écrite par une autrice française.

AVIS :

On alterne les points de vue de Arka et Lastyanax, mais aussi d’autres personnages, plus ou moins importants pour l’intrigue. Je trouve que cette construction rend la lecture très dynamique et permet une progression fluide dans l’histoire.

Les personnages sont le point fort de cet ouvrage. Ils sont bien construits, leur évolution est réaliste, tant pour les personnages principaux que pour les personnages secondaires.

L’univers est classique, mais l’écriture permet de parsemer au fil des pages les informations utiles et le style est immersif.

Les histoires d’Arka et Lastyanax se croisent dans un enchevêtrement maîtrisé par l’autrice et intelligent.

Le point central dans ce tome concerne la politique extérieure d’Hyperborée et sa relation avec ses alliés/ennemis. On aurait pu craindre un certain ennui, mais absolument pas.

Des histoires secondaires s’intercalent dans cette intrigue principale, ainsi que la découverte du passé d’Arka.

La relation entre Arka et Lastyanax, son mentor, est attendrissante.

Le système de magie, l’évolution de l’intrigue et le final sont époustouflants.

J’ai beaucoup aimé ce livre et lirai rapidement le tome 2.


Divergente, tome 3 de Veronica Roth

RESUME :

Que se passe-t-il après le renversement des Erudits ? La paix, une nouvelle guerre, de nouvelles découvertes à entreprendre.

Evidemment, rien n’est simple pour Triss et Tobias. Ils vont découvrir que leur monde est bien plus vaste et qu’il existe des enjeux qui les dépassent.

Ils sauront pourtant trouver de nouveaux combats et s’imposer dans cette société.

INTRIGUE : 7/10
PERSONNAGES : 7/10
SCENES CHOQUANTES : 3/10

3ème et dernier tome de la saga divergente.

AVIS :

J’ai retrouvé avec joie Triss, Tobias, Christina, Uriah et les autres. L’évolution des personnages reste intéressante, mais je suis restée sur ma fin pour certains personnages secondaires survolés.

Les chapitres alternent désormais entre Triss et Tobias. Si sur le papier c’est appréciable d’avoir l’avis de Tobias, en réalité, je n’ai pas trouvé que cette modification apportait beaucoup à l’intrigue. Je trouvais intéressant de se placer du point de vue uniquement de l’héroïne, qui avait un partie pris, qui commettait des erreurs, et il était plus simple de s’identifier à elle.

Certes, cette alternance de points de vue permet de connaître des scènes où Triss est absente. L’intérêt était très limité durant la 1ère moitié du livre. Après, il y a effectivement des évolutions très spécifiques à Tobias et un développement du personnage intéressant à explorer. Pour autant, cela m’a donné l’impression que Triss était effacée et je me suis interrogée sur certaines de ces décisions, puisqu’il nous manquait une partie de l’intrigue la concernant.

J’ai surtout été gênée par des longueurs. Si j’avais trouvé que certains passages auraient pu être raccourci dans le tome 2, sans ralentir trop le rythme. Dans ce tome, je trouve qu’il y a un manque d’action pendant une grande partie du roman.

Des décisions prisent dans le dernier quart du roman me semblent incompréhensibles. Certes, j’entends bien qu’elles permettent d’arriver à la conclusion voulue par l’autrice, mais même dans ces circonstances, il y avait des décisions plus judicieuses et moins étranges.

C’est une bonne saga, que je suis ravie d’avoir découverte (même très en retard).

Divergente, tome 2 de Veronica Roth

RESUME :
Triss est rongée par la culpabilité et le chagrin.
La guerre gronde entre les factions et le pire est à craindre.
Quel camp choisira Triss ?

PERSONNAGES : 8/10
INTRIGUE : 6/10
SCENES CHOQUANTES : 3/10


2ème tome de la saga.

AVIS :

J’ai apprécié de sortir de la faction des audacieux et de découvrir d’autres personnages, d’autres histoires.

Pour autant, le livre reste toujours centré sur le personnage de Triss, qui fait parfois des choix assez discutable. Le livre est toujours du point de vue de Triss.

L’évolution des personnages est intéressante, mais je trouve que ce tome souffre de longueurs. Certains passages auraient gagné en intérêt en étant raccourci de quelques pages.

Il est abordé les thèmes du deuil, de la culpabilité et des traumas, même si ces thèmes sont très présents, ils sont évoqués de manière superficielle.

Les rebondissements et l’évolution de l’intrigue sont bien construits.

Un 2ème tome un peu en deçà du premier tome, mais il reste une bonne lecture.

La carte des Confins, tome 1 de Marie Reppelin

RESUME :
Callie est une jeune fille indépendante et une voleuse hors pair. Elle veut vendre un compas marin enchanté et croise la route de Blake Jackson, le capitaine de l’Avalon persuadé que le compas lui permettra de trouver la carte des confins.

Ils vont devoir collaborer et embarquer ensemble sur l’Avalon.

PERSONNAGES : 7/10
INTRIGUE : 6/10
HOT : 1/10

Premier tome de la saga de cette jeune autrice, qui s’est fait connaître comme influenceuse littéraire.

AVIS :

L’écriture est fluide et agréable à lire.
Il s’agit d’un ennemis to lovers, qui prend son temps, ce qui est très agréable. La romance est au second plan dans ce premier tome.

J’ai eu un peu de mal sur la relation entre les deux protagonistes qui donne l’impression de se limiter au physique durant la première moitié de l’ouvrage.

L’écriture alterne entres les points de vue des protagonistes principaux, ce qui est très intéressant.

L’univers m’a bien plu, ce qui est un exploit, car en général, je ne suis pas friande des histoires de pirates. D’ailleurs, je n’ai lu ce livre (alors que j’avais entendu beaucoup de bons avis) que tardivement en le voyant dans ma médiathèque et en me disant, je tente.

En effet, j’ai lu récemment Iskari, et le 3ème tome porte, pendant une grande partie du récit, sur une intrigue avec des pirates, et j’avais trouvé cette partie un peu trop longue et alourdissant inutilement l’intrigue.



Je n’ai pas eu ce sentiment avec la carte des confins.

Les personnages sont intérresssants, et l’intrigue bien mené. J’ai trouvé qu’il y avait une amélioration au fils des pages et la fin est palpitante.

J’ai apprécié le personnage de Callie avec ses faiblesses et sa force de résilience.

Le livre n’est pas parfait, mais c’est une très bonne lecture (surtout pour un premier livre). Je lirai la suite avec plaisir.

Everlasting de Juliette Pierce

RESUME :
Dans une société dominée par la technologie et le contrôle, la natalité décroit inexorablement.
Le logiciel Soulmates est la solution, il vous promet de trouver votre âme sœur.

Ce qui était présenté comme une possibilité devient très vite la norme, puis obligatoire.

As passe le test, mais découvre qu’elle n’a aucune âme sœur.

Problème, l’absence d’âme soeur ne se limite pas à vivre sans un amour véritable, mais vous conduit au banc de la société (perte d’emploi, absence de revenu, humiliation…).

INTRIGUE : 8/10
PERSONNAGES : 8/10

« Oui, madame, je vous suis, pas de problème, de toute manière je n’ai pas vraiment le choix. Montrez-moi l’homme qui fera de moi quelqu’un de complet. Montrez-moi ce que je n’aurais jamais trouvé sans vous.
Je n’ai rien d’une princesse ni d’une femme à aimer, pourtant aujourd’hui, je vais trouver mon âme sœur »

AVIS :

Cette histoire est très bien écrite et l’intrigue est bien menée. Il y a quelques longueurs, mais cela n’a pas gêné ma lecture.

L’ouvrage développe la question de la technologie, du libre arbitre, mais aussi de la conception de l’amour. Est-ce simplement une alchimie mentale, biologique ou toute autre chose ?

Certes, la technologie est imaginaire, mais elle sonne de manière extrêmement juste, et elle interroge ainsi sur notre rapport aux nouvelles technologies, aux relations humaines, à la communication avec l’autre.

Comment être sincère, quand vos relations ne sont dictées que par des algorithmes ?

Les personnages sont bien développées, des personnages gris, naturels, humains, avec leurs doutes, leurs erreurs, leurs faiblesses et leurs qualités.

Il est difficile de décrire le livre, que j’ai trouvé original, entre la science -fiction, la dystopie et le roman policier.

Il faut rester concentré pour comprendre toutes les subtilités de l’histoire, mais c’est jouissif.

J’ai lu cette histoire il y a quelques temps, et pourtant, je me souviens des rebondissements, des personnages, de certaines scènes qui m’ont marquées.

Il faut un petit temps d’adaptation pour s’habituer à l’écriture faite d’accumulation, mais finalement elle donne à l’ouvrage des nuances et un style unique.

Il est addictif.

Simple bémol, certaines interrogations (certes secondaires) ne trouvent pas leur réponse, et la fin est un peu rapide.

Très bonne lecture.

Iskari, tome 3 : La tisseuse de ciel de Kristen Ciccarelli

RESUME :

Nous suivons désormais Safire, la commandante de la garde du roi qui poursuit Eris, une voleuse hors pair.

Cette poursuite va la conduire à faire la rencontre involontaire de pirates violents et sanguinaires.

PERSONNAGES : 6/10

INTRIGUES : 6/10

SCENES POUVANT CHOQUER : 2/10

3ème et dernier tome de la saga Iskari

AVIS :

Comme dans le second tome, je regrette l’absence des autres personnages, puisqu’on se concentre essentiellement sur Safire et Eris. Certes, les personnages ont des aspects intéressants avec des thèmes relatifs à la culpabilité, la vengeance, mais j’ai beaucoup moins adhéré aux personnages d’Eris.

On alterne avec les points de vue d’Eris et de Safire, ce qui permet plus de nuisances et évite les quiproquos inutiles (trop présents dans le tome 2), mais cela entraîne des longueurs, surtout dans le premier tiers du roman.

Effectivement, le premier tiers du livre est centré sur les 2 jeunes femmes à bord des navires. Les deux autres tomes donnaient ce côté grands espaces, découvertes de l’univers… J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.

Passé ce premier tiers l’aventure commence véritablement et l’intrigue est beaucoup plus intéressante.

L’évolution des personnages est trop superficielle, même si j’ai apprécié le questionnement sur l’intérêt d’un peuple face à l’intérêt individuel d’une personne qu’on aime.

Il y a la représentation d’un couple homosexuelle.

Le dénouement est un peu rapide, et l’épilogue limité à Safire et Eris.

J’ai aimé cette saga, surtout grâce au tome 1 qui a été un coup de cœur. Mais pour être honnête, si le premier tome avait été celui de Safire et Eris, je n’aurais certainement pas continué la saga.

Les intrigues sont bien menées, mais je déplore que chaque tome reste centré quasi-exclusivement sur un seul couple (ce qui était beaucoup moins présents dans le tome 1). Résultat, on néglige les autres personnages. On ne sait pas ce qui les a amené à la situation où on les retrouve, l’évolution de leur relations, et surtout, l’épilogue ne les évoque même pas.

Je lirai certainement d’autres livres de cette auteur, même si j’ai trouvé cette trilogie inégale.

Elle reste très intéressante pour son univers et le développement autour des dieux. Elle permet également de mettre en lumière certains thèmes (handicap, conditions de la femme, deuil, pardon…).

Magisterium, tome 2 : Le gant de cuivre

RESUME :

Callum retourne chez son père pour les vacances, mais l’été tourne au drame lorsque son père le soupçonne de détenir des pouvoirs maléfiques et tente de le tuer.

Avec ses amis, Aaron et Tamara, il se lance dans une enquête pour retrouver le voleur d’Alkahest, un gant capable de séparer certains magiciens de leur magie.

INTRIGUE : 7/10
PERSONNAGES : 7/10

EFFRAYANT : 4/10

AVIS :

Ce tome est plus abouti, l’univers prend de l’épaisseur. L’intrigue du premier tome était déjà bien construite, et cela se poursuit dans le tome 2.

Le style continue à osciller entre le jeunesse et le Young adulte.

Les personnages restent la grande force de cette série, avec des caractères plutôt originaux. Callum est parfois très agaçant avec ses choix dénués de réflexion, mais qui correspondent à son caractère et à la réaction d’un jeune de 12-13 ans.

Des personnages secondaires commencent à se développer et des sous-intrigues se dessinent.

L’histoire n’a rien de révolutionnaire, mais le roman est très agréable.

31 JOURS AVANT HALLOWEEN DE @CeliaEvenFF

https://www.wattpad.com/story/18286640-31-jours-avant-halloween

RESUME: Une mystérieuse lettre est envoyée à Drago Malefoy. C'est un défi bien précis qui n'a qu'un seul but : le manipuler. Le compte à rebours a commencé, serez-vous de la partie le jour d'Halloween ?

33 chapitres
Dramione - fanfiction

AVIS :

C’est clairement une des meilleurs Dramione que j’ai pu lire. Cette autrice a beaucoup de talent et tous ses écrits sont bien construits et addictif.

Iskari, tome 2 : Le combat des âmes sœurs de Kristen Ciccarelli

RESUME : Après avoir suivi dans le premier tome, Asha, l’intrigue se concentre sur Dax, le frère d’Asha et nouveau roi.

Il est désormais marié à Roa, héritière de la Maison des Chants. Cette dernière s’inquiète devant le comportement de Dax, qui ne semble pas vouloir respecter ses engagements, alors que celle-ci a rempli sa part du marché, à savoir lever une armée pour renverser le régime de Firgaard.

Roa a pourtant beaucoup perdu en acceptant cette alliance et craint d’avoir fait un mauvais choix.

PERSONNAGES : 7/10

INTRIGUE : 7/10

SCENES POUVANT CHOQUER : 1/10

2ème tome de la saga Iskari.

AVIS :

Cette suite est centrée sur les personnages de Dax et Roa. J’avais beaucoup aimé les personnages de Torwin et Asha, dans le premier tome, qui sont quasiment totalement absent de ce tome.

J’apprécie davantage quand les ouvrages alternes entre les intrigues, car ici, l’histoire est racontée uniquement du point de vue de Roa, ce qui exclu des personnages/aventures découverts dans le premier tome.

Pour autant, l’histoire reste appréciable, bien que beaucoup plus prévisible et convenue que le premier tome. J’ai perdu se sentiment d’originalité et de fraicheur d’Asha.

L’ouvrage est plus tourné vers la romance, qui parfois prend le pas sur l’intrigue, ce qui est regrettable, car on se retrouve dans un schéma de romance, fait de quiproquos et malentendus absurdes. Une bonne discussion aurait permis d’éviter 90% des difficultés des personnages.

On découvre davantage la mythologie de cet univers avec des passages sur les légendes.

On sort surtout de Firgaard, permettant de découvrir d’autres peuples et cultures, ce qui est très appréciable pour renouveler l’intrigue.

Ce tome reste en deçà du tome 1, mais je lirai la fin avec le tome 3, qui j’espère permettra de retrouver le piment du tome 1.

Je note, ce qui est très appréciable, les thèmes des difficultés d’apprentissage, du regard de l’autre, des préjugés abordés de manière originale et nouvelle. Il y a également le thème du deuil et de la culpabilité (déjà développé dans le tome 1) à nouveau abordé sous un autre angle, que j’ai trouvé bien construit en mêlant la mythologie de ce monde et le sentiment de honte du survivant comme la peine de perdre un être cher (ici une sœur jumelle, donc avec la question des liens fraternels).

Magisterium, tome 1 : L’épreuve de fer

RESUME:

Callun Hunt est âgé de douze ans et vit avec son père qui lui a appris à ne jamais faire confiance à un magicien et que l’école des magiciens, le Magisterium, provoquera sa perte.

Sa vie va ainsi être totalement bouleversée quand les évènements vont le conduire à renier tous les enseignements de son père.

Pour le meilleur ou pour le pire, il devra assumer ses choix et son destin.


INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 7/10

EFFRAYANT : 3/10

Premier tome d’une saga terminée en 5 volumes.

AVIS :

Evidemment, impossible de ne pas faire le rapprochement avec la saga Harry Potter. Il est vrai que plusieurs points communs existent, mais comme dans toutes histoires d’un groupe d’adolescents dans le cadre d’épreuves initiatiques.

Oui, il s’agit d’un groupe de 3 ado (une fille et deux garçons) qui apprennent la magie dans une école, et doivent affronter les forces du mal.

Je n’ai pas retrouvé malgré tout le charme d’Harry Potter, aussi certainement parce que j’ai été bercé durant mon enfance par Poudlard, et que cette nostalgie m’empêche d’être totalement objective.

Pourtant, j’ai trouvé que cet ouvrage ne manquait pas de qualité et d’originalité. Si le terreau est le même, la construction de l’histoire et la nature des personnages est très différentes.

Il y a une construction très intéressante des personnages dès le premier tome, avec un Callum, qui présente un handicap (on oscille entre sa fragilité physique et sa volonté de prouver qu’il peut faire aussi bien que les autres). Il est parfois agaçant, mais comme tout jeune de 11-12 ans qui se retrouverait catapulté dans une école de magie.

Aaron est très attachant, certainement trop parfait, mais on commence à entrevoir des fêlures.

Tamara est trop peu exploitée, et présente des aspects très agaçants de la bonnes élèves à la Hermione.

Cette fine équipe doit affronter des épreuves au cours du livre, que j’ai trouvé trop artificielles.

Cet ouvrage se lit vite, mais j’ai été partagé sur le style. Il s’agit clairement d’un roman jeunesse/ado, mais par moment on avait l’impression de tomber dans un ouvrage pour les plus jeunes et à d’autres moments les thèmes abordés étaient plus matures.

Même si les intrigues sont prévisibles, j’ai noté quelques rebondissements surprenants et qui devraient plaire à des jeunes lectures ou préadolescents.

Je lirai avec plaisir la suite de leurs aventures.

Shades of Magic (tome 1) de Victoria E. Schab

RESUME :

L’univers est coupé en 4 mondes, le Londres gris (le notre), le Londres noir, le Londres blanc et le Londres rouge.

Kell est un messager entre les mondes, mais il se retrouve embarqué dans un complot entre les mondes pour la domination, le pouvoir et la magie.

Il rencontre dans son voyage Lila, qui va se révéler utile et ingénieuse pour réparer les mondes.

Premier tome d’une trilogie débutée en 2017 en France (2015 aux Etats-Unis) et désormais terminée (bien qu’il existe d’autres ouvrages dans le même univers). L’autrice est connue pour plusieurs ouvrages (Cassidy Black, La vie invisible d’Addie Larue ou Gallant).

AVIS :

Ce premier tome est très prometteur et je lirai sans conteste la suite.

La magie (dont les principes sont esquissés) est fondée sur des éléments, sur le sang, l’environnement, ce qui est, sans être original, bien construit et intéressant.

L’histoire est bien écrite (ou bien traduite) et les personnes deviennent attachants au fils des pages. En effet, j’ai eu un peu de mal avec le personnage de Kell au début, qui me semblait, certes un personnage principal, mais avec un manque considérable de charisme.

Lila est beaucoup plus attachante, voir émouvante par moment. Pour autant, la dynamique entre les deux personnages est bien construite et progressive.

Il s’agit du premier tome d’une saga, et ainsi, l’ouvrage est très introductif. J’ai trouvé des longueurs et lenteurs, qui ne me semblaient pas nécessaires (mais elles auront peut-être leur utilité dans la suite de la saga) pour le déroulement de l’histoire.

Ainsi, la rencontre entre les deux protagonistes arrivent très tardivement. Si une fois l’histoire mise en place et l’aventure véritablement commencée, il y a des rebondissements. J’ai eu une certaine lassitude durant la première moitié de l’ouvrage.

Il reste néanmoins agréable à lire, et j’ai beaucoup apprécié la fin. L’intrigue principale trouve sa résolution et il y a une ouverture sur de nouvelles aventures (et évidemment la poursuite d’une difficulté dessinée en filigrane tout au long de l’ouvrage).

Cette fin est tout autant une bonne fin (car l’ouvrage pourrait presque se suffire à lui même) qu’une erreur, car on n’est pas forcément happé pour lire rapidement la suite.

Dullahan de Marine Kelada

RESUME :

De nos jours, la jeune Mila fait du camping en Irlande avec une bande d’amis, quand elle surprend le Dullahan (l’homme sans tête) qui l’enlève et l’emmène dans son château plongé en 1601.

Prisonnière, elle ne peut lui échapper vivante. Elle va donc devoir se rapprocher de lui pour découvrir ses secrets et recouvrer sa liberté.

Auteur française autoéditer.

AVIS :

J’avais entendu de très bon avis sur cet ouvrage, et je me suis donc lancée dans cette revisite de la belle et la bête avec une pincée de légendes irlandaise, et notamment le cavalier sans tête.

Le livre est rempli d’idées originales et les chemins empruntés par l’auteur pour transformer le conte sont très intéressants.

J’ai malheureusement eu du mal à entrer dans cette histoire, c’est très étrange j’ai eu l’impression que le style de l’histoire pendant les 3-4 premiers chapitres est différent de la suite, qui est bien plus addictive. Les descriptions et certaines scènes m’ont semblées sans intérêt avec des lourdeurs (moins présentes dans le reste de l’ouvrage).

Une fois ce début passé j’ai apprécié ma lecture. L’écriture est fluide. il y a quelques facilités pour faire avancer l’intrigue, notamment la scène où il est dit à Mila « ne t’inquiète pas, je vais tout te raconter », m’a fait totalement sortir de ma lecture en me disant que c’était vraiment trop simpliste.

Pour autant, j’ai aimé ce livre, l’auteur a du talent et je lirai d’autres de ses livres.

J’aurai même apprécié une histoire plus étoffée, avec un développement plus poussé des personnages secondaires et un dénouement moins rapide.

La romance est présente sans envahir le reste de l’intrigue, ce qui est plaisant.

C’est un conte/romance qui mérite d’être découvert. Je pense que je m’attendais simplement à autre chose en lisant le résumé et les avis, d’où mon opinion mitigée.

Les descriptions de l’Irlande sont agréables. Je tiens aussi à souligner la très belle couverture.

En revanche, pour moi la fin (si elle est certes originale et bien travaillée), m’a semblé irréaliste, dans le sens où je ne comprends pas pourquoi complexifier autant la situation. Evidemment, si c’était simple, il n’y aura pas d’histoire, mais sans spoiler, la motivation des personnages m’échappe, il y avait des solutions bien plus simple et moins aléatoire (en dehors des personnages de fiction, personne ne ferait ces choix).

Ce livre m’a donné envie de lire d’autres réécritures de conte, et je me suis lancée dans « il était une fois, la belle et la bête d’Eloisa James ». https://baladenlivres.wordpress.com/2022/03/06/il-etait-une-fois-tome-2-la-belle-et-la-bete-deloisa-james/

Une romance entre la belle et la bête et Docteur House, qui, bien que centrée quasi exclusivement sur l’histoire d’amour (alors que dans Dullahan, il y a surtout la découverte du secret du cavalier sans tête), m’a beaucoup plu.

L’INSTITUT DE STEPHEN KING



RESUME

L’histoire est du point de vue d’un jeune garçon de 12 ans, Luke Ellis, qui est enlevé pendant son sommeil.

Ce garçon, surdoué, va se retrouver enfermé au sein de l’Institut, dans une chambre semblable à la sienne, mais sans fenêtre.

Il va y rencontrer d’autres enfants et les adultes qui tiennent ce laboratoire.

De monstruosité en geste d’amitié, Stephen King nous invite à découvrir l’objectif de cet Institut, les liens entres les enfants et les touches de fantastiques.

Eléments de contexte (auteur, saga…)

Je ne pense pas nécessaire de présenter l’auteur. Un pilier de la littérature américains fantastiques/horreurs, dont les histoires sont régulièrement adaptées par le cinéma ou la télévision (Shining, Misery, les Langoliers, la tempête du siècle, Carrie …).

Il s’agit d’un one-shot.

AVIS

J’ai été ravie de retrouver Stephen King que je n’avais pas lu depuis longtemps. Ses longues descriptions, son imagination incroyables et ses personnages délicieusement détestables.

D’ailleurs les personnages étaient très bien travaillés, les enfants étaient attachants et uniques. C’est le point que j’ai préféré, ce panel de personnages banales mis dans une situation hors normes et le regard de S. King sur leur évolution.

Ainsi, on suit l’histoire d’enfants enlevés pour leurs pouvoirs psychiques et emmenés dans l’Institut de l’horreur.

On découvre des enfants de 8 ans terroriser tant par la perte de leurs repères que par l’atmosphère glauque et malsaine des lieux.
Des gamins qui essaient tant bien que mal de survivre et d’avancer.
Des adultes gangrener par des ordres absurdes qu’ils ne remettent jamais en question, voir des adultes qui apprécient d’engendrer la souffrance.

Au milieu de ce lieu qui suinte la monstruosité de l’humain, arrive un rayon d’espoir, Luke. Luke et son intelligence hors normes, Luke et sa logique, Luke et sa capacité à déjouer tous les stratagèmes des surveillants, Luke qui cherchera par tous les moyens à s’enfuir, même si cela doit lui coûter la vie.

Ce roman n’est pas basé sur l’horreur, en tout cas pas les classiques monstres sortis de nos cauchemars. La peur provient des hommes eux-mêmes, et je pense que c’est encore plus terrifiant. En effet, l’auteur décortique les mécanismes qui aboutissent à ce qu’une personne « normales », mis dans un contexte et des conditions particulières, puisse se persuader que son comportement vise le bien commun et que dans ces conditions, même des tortures ou des meurtres sont légitimes.

Ici il pousse à son paroxysme les dérives sécuritaires, il interroge l’humain sur ses choix de société, mais aussi la capacité de se battre pour survivre même confronter au pire.

Ainsi, sous couvert d’une touche de fantastiques, il nous interroge, il questionne notre société actuelle et notamment les Etats-Unis.

C’est le talent de S. King de faire entrer le fantastique avec tant d’aisance dans le réel. C’est immersif et parfaitement maîtrisé, il est difficile de lâche le livre.

En bref, j’ai beaucoup aimé et recommande cette lecture.