Chroniques lunaires, tome 3.5 : Levana de Marissa Meyer

RESUME :
On va découvrir le passé de Levana, comment est-elle devenue cette femme impitoyable, qui se cache sous son magnétisme, prête à contraindre la terre avec des méthodes ignobles ?

INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 6/10
SCENES CHOQUANTES : 4/10

AVIS :


J’ai mis un peu de temps à lire ce hors série, car je n’avais pas envie de lire que Levana a une enfance qui explique ce qu’elle est devenue, qu’elle était gentille à l’origine et n’est pas responsable de ses agissements contre Cinder. Je ne voulais pas des explications pour justifier ses actes.

Quand on découvre une antagoniste si cruelle, je ne peut accepter un livre qui réduit la responsabilité de ses actes.

Comme pour le reste de la saga, j’avais peur d’être déçue, et absolument pas. Certes, c’est un peu en deçà des 4 tomes principaux

On explique ses motivations et son histoire, mais elle reste un personnage antipathique, qui a fait des choix, parfois pour de bonnes raisons, mais le plus souvent pour des motifs uniquement égoïstes.

On comprends mieux les motivations de Levana, sans pour autant l’excuser ou minimiser ses actes futurs.

Encore une fois, j’ai beaucoup aimé. C’est une saga géniale. BRAVO à Marissa Meyer.

D’or et d’oreillers de Flore Vesco

RESUME :
Lord Handerson serait à la recherche sa future épouse, et pour cela il faut passer un test seule dans son château.

Il faudra passer une nuit dans un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas.

Sadima, femme de chambre, décide de passer le test, et de découvrir les secrets de cette demeure.


INTRIGUE : 5/10
PERSONNAGES 5/10

AVIS :

Je suis très partagée sur cette réécriture originale de la princesse au petit pois.

Je ne conteste pas que l’autrice a une très belle plume, poétique, mélodieuse et pourtant très fluide.

Mais, je suis restée sur ma faim concernant l’histoire. J’avais entendu beaucoup de très bon avis, et je m’attendais à une intrigue incroyable.

Il y a de bonnes idées et le système de magie est intéressant, mais je pense être passée à côté de quelques choses. Il y a certainement des aspects que je n’ai pas compris, car j’ai trouvé l’histoire banale.

J’ai également eu du mal avec Sadima, que je n’arrivais pas à cerner, et le lord Handerson m’a plutôt agacé.

Je retenterai peut-être d’autres ouvrages de cette autrice, mais pour l’instant c’est une lecture mitigée.

Gardiens des cités perdues, tome 1 de Shannon Messenger

RESUME :
Sophie sent qu’elle est différente, elle a une mémoire photographique et entend les pensées des autres.

Mais, elle va découvrir que loin d’être unique, elle fait partie d’un autre univers. Elle se lance à 12 ans dans cette nouvelle aventure pour rencontrer ce monde inconnu et comprendre sa destinée.

INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 7/10
SCENES CHOQUANTES : 1/10

1er tome d’une longue saga de fantastique jeunesse.

AVIS :

L’univers est bien écrit et l’histoire, sans être originale, se démarque des intrigues fantastiques jeunesses.

Certes, on peut encore dire que le livre rappelle Harry Potter. Il y a bien un groupe de jeunes, une héroïne qui découvre sa vraie nature et la magie, et une école de magie.

Mais, l’histoire est bien plus et se détache rapidement de ce carcan pour inventer son propre univers.

C’est une bonne lecture jeunesse, qui sait trouver des idées originales et des rebondissements palpitants pour des enfants.

Je trouve que le gros plus de ce livre est les personnages secondaires, qui ne sont pas effacés et ont leur propre évolution, secret, construction.

Je recommande pour les enfants à partir de 9-10 ans.

La Ville sans Vent, tome 2 : La Fille de la Forêt d’Eleonore Devillepoix

RESUME :
Arka est partie rejoindre les amazones, Lastynax part à sa recherche et Hyperborée est laissé entre les mains de ses ennemis et du froid.

Une guerre latente se prépare entre Hyperborée, le maître des Lémures, les Amazones et les Thémuscyriens.

PERSONNAGES : 7/10
INTRIGUE : 7/10
SCENES CHOQUANTES : 5/10

Dernier tome de cette duologie de fantasy.

AVIS :

J’ai entamé avec plaisir ce second tome, car j’avais beaucoup apprécié le livre 1. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu un peu de mal à retourner dans l’intrigue, mais cela n’a pas durée longtemps.

J’ai retrouvé avec plaisir Arka et Lastynax. Si nous avions essentiellement les points de vue d’Arka et Lastynax dans le tome 1, ici, il y a une narration par de nombreux autres personnages, dont Alcandre, que l’on apprend à découvrir et détester.

L’évolution de l’intrigue est parfois un peu lente, mais l’histoire reste bien écrite et captivante.

Les personnages, leurs réactions et leur sentiment sont bien décrits.

La situation politique et humaine des différentes sociétés est réaliste, même si elle est parfois très choquante. Elle permet non seulement d’apporter des nuances dans le comportement des différents peuples, mais également de questionner l’humain (et donc le lecteur) sur ses réactions en cas de conflit et sur les conceptions politiques.

Je trouve ces développements très intéressants pour un ouvrage plutôt ado – young adulte. Les comportements de certains protagonistes m’ont perturbé, j’avais envie de leur crier dessus tant ils avaient un comportement immonde. Mais, il est certain que personne ne peut savoir la réaction qu’il adopterait en cas de guerre ou de risque pour sa vie. Ces questions sont importantes et bien construites.

J’ai encore beaucoup apprécié de tome. Une duologie validée, et une autrice que je vais suivre.


La carte des Confins, tome 1 de Marie Reppelin

RESUME :
Callie est une jeune fille indépendante et une voleuse hors pair. Elle veut vendre un compas marin enchanté et croise la route de Blake Jackson, le capitaine de l’Avalon persuadé que le compas lui permettra de trouver la carte des confins.

Ils vont devoir collaborer et embarquer ensemble sur l’Avalon.

PERSONNAGES : 7/10
INTRIGUE : 6/10
HOT : 1/10

Premier tome de la saga de cette jeune autrice, qui s’est fait connaître comme influenceuse littéraire.

AVIS :

L’écriture est fluide et agréable à lire.
Il s’agit d’un ennemis to lovers, qui prend son temps, ce qui est très agréable. La romance est au second plan dans ce premier tome.

J’ai eu un peu de mal sur la relation entre les deux protagonistes qui donne l’impression de se limiter au physique durant la première moitié de l’ouvrage.

L’écriture alterne entres les points de vue des protagonistes principaux, ce qui est très intéressant.

L’univers m’a bien plu, ce qui est un exploit, car en général, je ne suis pas friande des histoires de pirates. D’ailleurs, je n’ai lu ce livre (alors que j’avais entendu beaucoup de bons avis) que tardivement en le voyant dans ma médiathèque et en me disant, je tente.

En effet, j’ai lu récemment Iskari, et le 3ème tome porte, pendant une grande partie du récit, sur une intrigue avec des pirates, et j’avais trouvé cette partie un peu trop longue et alourdissant inutilement l’intrigue.



Je n’ai pas eu ce sentiment avec la carte des confins.

Les personnages sont intérresssants, et l’intrigue bien mené. J’ai trouvé qu’il y avait une amélioration au fils des pages et la fin est palpitante.

J’ai apprécié le personnage de Callie avec ses faiblesses et sa force de résilience.

Le livre n’est pas parfait, mais c’est une très bonne lecture (surtout pour un premier livre). Je lirai la suite avec plaisir.

Magisterium, tome 2 : Le gant de cuivre

RESUME :

Callum retourne chez son père pour les vacances, mais l’été tourne au drame lorsque son père le soupçonne de détenir des pouvoirs maléfiques et tente de le tuer.

Avec ses amis, Aaron et Tamara, il se lance dans une enquête pour retrouver le voleur d’Alkahest, un gant capable de séparer certains magiciens de leur magie.

INTRIGUE : 7/10
PERSONNAGES : 7/10

EFFRAYANT : 4/10

AVIS :

Ce tome est plus abouti, l’univers prend de l’épaisseur. L’intrigue du premier tome était déjà bien construite, et cela se poursuit dans le tome 2.

Le style continue à osciller entre le jeunesse et le Young adulte.

Les personnages restent la grande force de cette série, avec des caractères plutôt originaux. Callum est parfois très agaçant avec ses choix dénués de réflexion, mais qui correspondent à son caractère et à la réaction d’un jeune de 12-13 ans.

Des personnages secondaires commencent à se développer et des sous-intrigues se dessinent.

L’histoire n’a rien de révolutionnaire, mais le roman est très agréable.

Shades of Magic (tome 1) de Victoria E. Schab

RESUME :

L’univers est coupé en 4 mondes, le Londres gris (le notre), le Londres noir, le Londres blanc et le Londres rouge.

Kell est un messager entre les mondes, mais il se retrouve embarqué dans un complot entre les mondes pour la domination, le pouvoir et la magie.

Il rencontre dans son voyage Lila, qui va se révéler utile et ingénieuse pour réparer les mondes.

Premier tome d’une trilogie débutée en 2017 en France (2015 aux Etats-Unis) et désormais terminée (bien qu’il existe d’autres ouvrages dans le même univers). L’autrice est connue pour plusieurs ouvrages (Cassidy Black, La vie invisible d’Addie Larue ou Gallant).

AVIS :

Ce premier tome est très prometteur et je lirai sans conteste la suite.

La magie (dont les principes sont esquissés) est fondée sur des éléments, sur le sang, l’environnement, ce qui est, sans être original, bien construit et intéressant.

L’histoire est bien écrite (ou bien traduite) et les personnes deviennent attachants au fils des pages. En effet, j’ai eu un peu de mal avec le personnage de Kell au début, qui me semblait, certes un personnage principal, mais avec un manque considérable de charisme.

Lila est beaucoup plus attachante, voir émouvante par moment. Pour autant, la dynamique entre les deux personnages est bien construite et progressive.

Il s’agit du premier tome d’une saga, et ainsi, l’ouvrage est très introductif. J’ai trouvé des longueurs et lenteurs, qui ne me semblaient pas nécessaires (mais elles auront peut-être leur utilité dans la suite de la saga) pour le déroulement de l’histoire.

Ainsi, la rencontre entre les deux protagonistes arrivent très tardivement. Si une fois l’histoire mise en place et l’aventure véritablement commencée, il y a des rebondissements. J’ai eu une certaine lassitude durant la première moitié de l’ouvrage.

Il reste néanmoins agréable à lire, et j’ai beaucoup apprécié la fin. L’intrigue principale trouve sa résolution et il y a une ouverture sur de nouvelles aventures (et évidemment la poursuite d’une difficulté dessinée en filigrane tout au long de l’ouvrage).

Cette fin est tout autant une bonne fin (car l’ouvrage pourrait presque se suffire à lui même) qu’une erreur, car on n’est pas forcément happé pour lire rapidement la suite.

Dullahan de Marine Kelada

RESUME :

De nos jours, la jeune Mila fait du camping en Irlande avec une bande d’amis, quand elle surprend le Dullahan (l’homme sans tête) qui l’enlève et l’emmène dans son château plongé en 1601.

Prisonnière, elle ne peut lui échapper vivante. Elle va donc devoir se rapprocher de lui pour découvrir ses secrets et recouvrer sa liberté.

Auteur française autoéditer.

AVIS :

J’avais entendu de très bon avis sur cet ouvrage, et je me suis donc lancée dans cette revisite de la belle et la bête avec une pincée de légendes irlandaise, et notamment le cavalier sans tête.

Le livre est rempli d’idées originales et les chemins empruntés par l’auteur pour transformer le conte sont très intéressants.

J’ai malheureusement eu du mal à entrer dans cette histoire, c’est très étrange j’ai eu l’impression que le style de l’histoire pendant les 3-4 premiers chapitres est différent de la suite, qui est bien plus addictive. Les descriptions et certaines scènes m’ont semblées sans intérêt avec des lourdeurs (moins présentes dans le reste de l’ouvrage).

Une fois ce début passé j’ai apprécié ma lecture. L’écriture est fluide. il y a quelques facilités pour faire avancer l’intrigue, notamment la scène où il est dit à Mila « ne t’inquiète pas, je vais tout te raconter », m’a fait totalement sortir de ma lecture en me disant que c’était vraiment trop simpliste.

Pour autant, j’ai aimé ce livre, l’auteur a du talent et je lirai d’autres de ses livres.

J’aurai même apprécié une histoire plus étoffée, avec un développement plus poussé des personnages secondaires et un dénouement moins rapide.

La romance est présente sans envahir le reste de l’intrigue, ce qui est plaisant.

C’est un conte/romance qui mérite d’être découvert. Je pense que je m’attendais simplement à autre chose en lisant le résumé et les avis, d’où mon opinion mitigée.

Les descriptions de l’Irlande sont agréables. Je tiens aussi à souligner la très belle couverture.

En revanche, pour moi la fin (si elle est certes originale et bien travaillée), m’a semblé irréaliste, dans le sens où je ne comprends pas pourquoi complexifier autant la situation. Evidemment, si c’était simple, il n’y aura pas d’histoire, mais sans spoiler, la motivation des personnages m’échappe, il y avait des solutions bien plus simple et moins aléatoire (en dehors des personnages de fiction, personne ne ferait ces choix).

Ce livre m’a donné envie de lire d’autres réécritures de conte, et je me suis lancée dans « il était une fois, la belle et la bête d’Eloisa James ». https://baladenlivres.wordpress.com/2022/03/06/il-etait-une-fois-tome-2-la-belle-et-la-bete-deloisa-james/

Une romance entre la belle et la bête et Docteur House, qui, bien que centrée quasi exclusivement sur l’histoire d’amour (alors que dans Dullahan, il y a surtout la découverte du secret du cavalier sans tête), m’a beaucoup plu.