Les enquêtes de Lady Rose, tome 4 : Passions et trahisons de M. C. Beaton

RESUME :

Lady Rose est extrêmement jalouse de la nouvelle cliente du Capitaine Harry Cathcart, Dolores Duval.

Alors, lorsqu’après l’avoir menacé, elle est retrouvée devant son cadavre, elle est évidemment la suspect numéro 1.

Le Capitaine Cathcart part ainsi dans une nouvelle enquête pour innocenter sa fiancée.

INTRIGUE : 5/10
PERSONNAGES : 5/10
GLAUQUE : 2/10

Dernier tome des aventures de Lady Rose.

AVIS :

Cette saga a perdu en qualité au fils des tomes, et je n’aurais clairement pas lu le tome 4 si ce n’était pas le dernier.

Je suis une fan inconditionnelle d’Agatha Christie, donc quand on me parle d’un roman avec la même ambiance, je fonce.

Le premier tome était agréable, notamment à raison des personnages, mais l’intrigue policière était très moyenne (une pâle copie de la reine Agatha Christie).

La suite se centre plus sur les personnages que sur l’intrigue policière, soit une romance avec un fond de résolution d’une enquête (avec ou sans, il n’y aurait pas eu de changement dans l’histoire). Je suis peut-être un peu sévère, mais j’ai été très déçue de l’évolution de Lady Rose. Le premier tome annonçait une jeune fille qui cherchait l’émancipation, intelligente, curieuse. On se retrouve après 4 tomes avec une jeune fille qui cherche à se marier, préoccupée par son confort et son statut, et qui n’a plus les capacités de réflexions du premier tome.

Les interactions entre Lady Rose et le Capitaine sont répétitives.

Il clôture la saga, et je ne sais pas quoi dire d’autre.

Les enquêtes de Lady Rose, tome 3 : Raison et châtiments de M.C. Beaton

RESUME :

Pour éviter que Lady Rose ne soit envoyée en Inde par ses parents pour se marier avec un officier, Harry Cathcart accepte de faire croire à leurs fiançailles.

Parallèlement, Lady Rose retrouve le corps de Dolly Tremaine, une débutante avec laquelle elle s’était liée d’amitié.

Le Capitaine Cathcart part à la recherche du meurtrier pour éviter à Lady Rose d’être la prochaine victime.

INTRIGUE POLICIERE : 5/10
PERSONNAGES : 5/10
GLAUQUE : 3/10

AVIS :

Cette saga a clairement perdu de son charme. L’histoire oscille entre une romance historique fait de « je t’aime moi non plus » et une enquête policière.

Si le mélange des genres avait fonctionné dans le premier tome, ici on cherche le lien avec ces deux intrigues.

Certes, la résolution de l’enquête policière est meilleure que dans le tome 2, mais cela ne permet pas à ce tome d’éviter l’ennuie.

Les personnages secondaires restent appréciable, mais le Capitaine Cathcart m’accasse de plus en plus.

Lady Rose a manifestement perdu des neurones entre chaque tome, car elle devient plus proche de la dinde attendant l’époux que d’une femme qui recherche l’indépendance et capable de briser les carcans de la société britannique.

Il y a évidemment quelques bonnes idées et l’écriture est agréable.

Je ne sais pas si je lirais le tome 4.

Les enquêtes de Lady Rose, tome 2 : Soupçons et préjugés de M.C. Beaton

RESUME :

Lady Rose obtient de pouvoir exercer un emploi avec sa dame de compagnie. Mais, elle se rend vite compte que cette vie de femme indépendante l’ennuye.

Elle accepte donc d’aider Harry Cathcart à enquêter sur un meurtre dans la haute société londonienne.

INTRIGUE POLICIERE : 6/10
PERSONNAGES : 6/10
GLAUQUE : 2/10

Tome 2 de la série de cosy murder de M.C Beaton connue pour Agathe Raison et Hamish Macbeth.

AVIS :

Ce nouveau tome est très semblable au tome 1

Lady Rose perd un peu de son charme, de la nouveauté du tome 1. Si dans le tome 1, elle pouvait être agaçante par la mise en avant de ses connaissances et de son indépendance, elle a perdu de sa verve. Elle devient ennuyeuse, ce qui est un comble pour le personnage principal, surtout caractérisé par son répondant face à Cathcart.

L’intrigue est assez lente, il n’y a rien de novateur.

Les personnages restent intéressants, sans plus. Il n’y a pas de tensions dans l’intrigue et ainsi, j’ai trouvé que les rebondissements tombaient à plat.

Le style est agréable et se lit vite, mais on est loin de la qualité d’Agatha Christie (et surtout ses résolutions incroyables des intrigues).

Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête d’Eloisa James

RESUME :

La belle, jeune et naïve Linnet Thrynne, qui par une malencontreuse méprise est déshonorée, doit épouser Piers Yelverton

Piers Yelverton, futur duc, est désagréable, boiteux et impuissant.

Tous les opposent et dès leur première rencontre, ils vont décider qu’ils ne pourront jamais se marier.

Pourtant, le temps fait son œuvre, elle découvre la bonté sous le masque de monstre et lui l’intelligence sous les frivolités de sa beauté.

2ème tome d’une série où l’auteur revisite les contes. Ici le conte de la belle et la bête.

AVIS :

Je cherchais juste une romance historique sans prétention et j’ai été très agréablement surprise par cet ouvrage. L’écriture est addictive et les personnages très attachants.

Le point positif de l’ouvrage est les dialogues, la répartie des personnages (surtout Linnet) et l’humour. J’ai souri à plusieurs reprises et ai dévoré ce livre.

L’intrigue est quasi exclusivement centrée sur la romance des personnages, il y a quelques intrigues secondaires, mais en réalité elles ne sont pas développées. En principe, je n’apprécie pas les livres qui se limitent à raconter l’histoire d’un couple (rencontre, haine et amour), et pourtant, pour une raison que j’ai dû mal à expliquer, j’ai totalement accroché.

Les développements sur le physique de Linnet (c’est belle) finissent néanmoins par être un peu répétitifs.

Vers la fin du roman, on développe une histoire autour de la maladie et de la recherche de Linnet, qui était sans surprise, mais bien écrite, et j’ai même versé une petite larme.

Simplement, la naïveté de Linnet était drôle (et je ne suis pas sûr que c’était véritablement l’objet de ces passages. Ou alors, il fallait prendre ces états d’âmes au 3ème degré). Résultat, j’ai ri pendant les scènes intimes.

Je recommande ce livre. Il s’agit d’une romance entre la belle et la bête et Docteur House.



J’ai lu ce livre après Dullahan de Marine Kelada ttps://baladenlivres.wordpress.com/2022/02/18/dullahan-de-marine-kelada/, ayant envie d’avoir une nouvelle romance historique.

Effectivement, les deux ouvrages revisitent le conte de la belle et la bête.

Pour Dullahan, le synopsis semble plus original. En effet, l’intrigue se passe de nos jours en Irlande, où Mila, qui campe avec des amis, est enlevée par le cavalier sans tête (le Dullahan).

Ce dernier l’emmène dans son château bloqué au 17ème siècle. Mila doit alors faire croire qu’elle est une jeune fille de 1601 pour découvrir les secrets de Kian (le monstre maudit) et pouvoir s’échapper.

L’histoire permet de découvrir des légendes et paysage d’Irlande.

Pour la belle et la bête, l’intrigue se passe exclusivement dans le passé (environ le 18ème siècle), et ainsi, Linnet est une jeune fille de son temps, avec les codes et les manières d’une jeune fille qui cherche à se marier et qui a été éduquée pour être une femme soumise.

Cette confrontation des époques est donc intéressante dans Dullahan. Pour autant, dans la belle et la bête, on découvre également des personnages qui essaient de s’émanciper, non parce qu’ils ont connu la modernité de notre monde, mais parce qu’ils ne supportent plus les carcans de leur époque.

Dans les deux ouvrages, le point positif est la dynamique des personnages, et surtout les échanges entre les personnages principaux.

Dans les deux intrigues, les protagonistes se détestent au début, et l’histoire évolue vers l’amour. J’ai trouvé l’évolution plus cohérente dans la Belle et la Bête.

Dans Dullahan, l’intrigue est centrée sur la découverte des secrets de Kian afin de permettre à Mila d’être sauvé, et l’amour s’invite. Dans la Belle et la Bête, c’est l’inverse, la romance est l’intrigue principale et tout tourne autour de Linnet et Piers (leur dialogue, leur haine, leurs états d’âme).

Il paraîtrait logique de penser que la Belle et la Bête est rapidement ennuyeux, mais l’auteur arrive le tour de force de nous donner envie de suivre le quotidien de ses deux êtres que tout semble opposer et qui pourtant vont se découvrir des passions communes et évoluer ensemble.

Je me suis sentie plus attachée à Linnet et Piers, sans véritable raison. Peut-être l’écriture, Eloisa James est déjà l’auteur de très nombreux ouvrages, alors que Marine Kelada est une jeune autrice qui doit encore conforter son talent.

J’ai eu quelques moments de flotements dans Dullahan, alors que l’histoire est fluide (simple, mais addictive) dans la Belle et la Bête.

Ces deux ouvrages se ressemblent sur beaucoup de points, mais j’ai eu une petite préférence pour la Belle et la Bête (alors que sur le papier j’aurai dû préférer Dullahan).

Pour autant, il s’agit de deux bonnes lectures, et je lirai sans aucun doute d’autres ouvrages de ces auteurs (j’ai déjà mis dans ma PAL un brasier d’eau et de vent de Marine Kelada).

Les Aventures d’un apprenti gentleman de Mackenzi Lee

RESUME :


Monty rend tout le monde fou : les hommes, les femmes… mais surtout son père.

Dans l’Angleterre du 18ème siècle, Henry Montague, dit Monty, vit ou survie entre les disputes avec son père et les soirées de débauches.

Pour lui laisser une dernière chance de reprendre les affaires familiales, il l’envoi faire « le Grand Tour », un voyage dans des grandes villes Européenne. S’il lui fait honte, il sera déshérité.

Mais comme Monty aime ne rien faire comme les autres, tout dérape et le tour à la rencontre des grands bourgeois d’Europe comme faire valoir de son père, se transforme en aventure rocambolesques dans le sud de l’Europe.

Auteur américaine, qui s’est plongée dans la culture du 18ème siècle pour imaginer les aventures de ses personnages.

AVIS

Je n’ai pas eu envie de lire ce livre pendant que tout le monde en parlait, mais j’avais noté qu’il avait de très bon retour.

J’ai été déçu sur les 100 premières pages, trouvant se livre, certes bien écrit et distrayant, mais sans particularité notable.

Mais après cette partie pour installer l’intrigue et les personnages, l’histoire a pris une toute autre tournure. Ce n’était pas simplement le quotidien romancé d’un aristocrate amoureux de la vie, des bonnes choses et de son meilleur amis.

Le livre a alors abordé des sujets plus sérieux, et j’ai alors compris l’avertissement « à partir de 15 ans ». Sans que les propos de l’auteur puissent être heurtant, elle développe des problématiques relatives à l’homosexualité, l’acceptation de soi, la maladie, le poids des traditions.

Sous couvert d’une aventure sérieusement décalée et irréaliste, c’est le moyen de questionner la société du 18ème, mais plus généralement tous les lecteurs modernes, sur les préjugés et les chaînes qui nous empêchent d’avancer et de faire les meilleurs choix.

Ainsi, on découvre des personnes dont l’avenir apparait tout tracé par leur origines et leurs vécues, mais prêt à lutter pour s’extirper du carcan forgé par la société.

L’histoire est raconté du point de vue de Monty, ce qui offre des scènes drôles, tant il est parfois d’une naïveté ou d’une maladresse qui défie toute logique.

A la fin l’auteur remet certains éléments dans son contexte, ce que j’ai trouvé très intéressant.

J’ai apprécié ma lecture, même si elle n’avait rien de révolutionnaire, et recommande l’ouvrage.