Magisterium, tome 2 : Le gant de cuivre

RESUME :

Callum retourne chez son père pour les vacances, mais l’été tourne au drame lorsque son père le soupçonne de détenir des pouvoirs maléfiques et tente de le tuer.

Avec ses amis, Aaron et Tamara, il se lance dans une enquête pour retrouver le voleur d’Alkahest, un gant capable de séparer certains magiciens de leur magie.

INTRIGUE : 7/10
PERSONNAGES : 7/10

EFFRAYANT : 4/10

AVIS :

Ce tome est plus abouti, l’univers prend de l’épaisseur. L’intrigue du premier tome était déjà bien construite, et cela se poursuit dans le tome 2.

Le style continue à osciller entre le jeunesse et le Young adulte.

Les personnages restent la grande force de cette série, avec des caractères plutôt originaux. Callum est parfois très agaçant avec ses choix dénués de réflexion, mais qui correspondent à son caractère et à la réaction d’un jeune de 12-13 ans.

Des personnages secondaires commencent à se développer et des sous-intrigues se dessinent.

L’histoire n’a rien de révolutionnaire, mais le roman est très agréable.

Magisterium, tome 1 : L’épreuve de fer

RESUME:

Callun Hunt est âgé de douze ans et vit avec son père qui lui a appris à ne jamais faire confiance à un magicien et que l’école des magiciens, le Magisterium, provoquera sa perte.

Sa vie va ainsi être totalement bouleversée quand les évènements vont le conduire à renier tous les enseignements de son père.

Pour le meilleur ou pour le pire, il devra assumer ses choix et son destin.


INTRIGUE : 6/10
PERSONNAGES : 7/10

EFFRAYANT : 3/10

Premier tome d’une saga terminée en 5 volumes.

AVIS :

Evidemment, impossible de ne pas faire le rapprochement avec la saga Harry Potter. Il est vrai que plusieurs points communs existent, mais comme dans toutes histoires d’un groupe d’adolescents dans le cadre d’épreuves initiatiques.

Oui, il s’agit d’un groupe de 3 ado (une fille et deux garçons) qui apprennent la magie dans une école, et doivent affronter les forces du mal.

Je n’ai pas retrouvé malgré tout le charme d’Harry Potter, aussi certainement parce que j’ai été bercé durant mon enfance par Poudlard, et que cette nostalgie m’empêche d’être totalement objective.

Pourtant, j’ai trouvé que cet ouvrage ne manquait pas de qualité et d’originalité. Si le terreau est le même, la construction de l’histoire et la nature des personnages est très différentes.

Il y a une construction très intéressante des personnages dès le premier tome, avec un Callum, qui présente un handicap (on oscille entre sa fragilité physique et sa volonté de prouver qu’il peut faire aussi bien que les autres). Il est parfois agaçant, mais comme tout jeune de 11-12 ans qui se retrouverait catapulté dans une école de magie.

Aaron est très attachant, certainement trop parfait, mais on commence à entrevoir des fêlures.

Tamara est trop peu exploitée, et présente des aspects très agaçants de la bonnes élèves à la Hermione.

Cette fine équipe doit affronter des épreuves au cours du livre, que j’ai trouvé trop artificielles.

Cet ouvrage se lit vite, mais j’ai été partagé sur le style. Il s’agit clairement d’un roman jeunesse/ado, mais par moment on avait l’impression de tomber dans un ouvrage pour les plus jeunes et à d’autres moments les thèmes abordés étaient plus matures.

Même si les intrigues sont prévisibles, j’ai noté quelques rebondissements surprenants et qui devraient plaire à des jeunes lectures ou préadolescents.

Je lirai avec plaisir la suite de leurs aventures.